Neverwhere, par Neil Gaiman

Londres, un soir comme tant d'autres. Richard Mayhew découvre une jeune fille gisant sur le trottoir, l'épaule ensanglantée. Qui le supplie de ne pas l'emmener à l'hôpital... et disparaît dès le lendemain. Pour Richard, tout dérape alors : sa fiancée le quitte, on ne le connaît plus au bureau, certains, même, ne le voient plus... Le monde à l'envers, en quelque sorte. Car il semble que Londres ait un envers, la « ville d'En Bas », cité souterraine où vit un peuple d'une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant.
Plus rien ne le retenant « la-haut », Richard rejoint les profondeurs...

Neverwhere est un univers étonnant. On démarre sans rien comprendre, on lit, on saisit les évènements, mais on ne sait pas trop où on est. Comme pour le héros, cet univers nous est inconnu, et il se précise au fur et à mesure de l'aventure. Imaginez Alice au Pays des Merveilles, revisité de manière plus sombre, dans le cadre urbain de Londres.
Ce livre mêle réalité et fantastique de façon si exceptionnelle qu'on ne peut qu'apprécier.
Il sait se démarquer de tout cliché, et les personnages de Mr Croup & Vandemar sont vraiment bien menés.